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Les sept Merveilles du Monde

Les Sept Merveilles du monde sont les œuvres d’art considérées par les Anciens comme les plus remarquables.

Cette énumération est due à Philon de Byzance au IIIe siècle av. J.-C.. Ce sont les pyramides de Gizeh, les jardins suspendus de Babylone, la statue de Zeus à Olympie, le colosse de Rhodes, le temple d’Artémis à Éphèse, le Mausolée d’Halicarnasse et le phare d’Alexandrie.
Cette classification est l’un des derniers témoignages de l’unité du monde antique avant l’époque romaine.

Le Colosse de Rhodes

Cette statue de bronze représentant Hélios, dieu du Soleil fut édifiée par Charès de Lindos, élève de Lysippe, au prix de douze ans de travail. Charès de Lindos se suicida lorsqu’il découvrit une erreur dans ses calculs; erreur que dut corriger l’un de ses assistants.
Elle se trouvait dans le port de Rhodes, peut-être à l’extrémité de l’actuel môle Saint-Nicolas. On a en effet retrouvé dans les murs du fort Saint-Nicolas des blocs de marbre qui auraient pu être utilisés pour le socle de la statue.

Faite de bronze, la statue dédiée au dieu du soleil Apollon mesurait de la tête aux pieds 32 m, soit 14 m de moins que la statue de la liberté de New-York. De son bras levé, il tenait un flambeau tandis que son autre bras s’appuyait sur une lance.
Vers 225 av. J.C., un tremblement de terre le brisa aux genoux. Le Colosse, glorieux témoin des prouesses militaires rhodiennes, s’effondra. L’oracle de Delphes ayant signifié à la population de ne pas redresser la statue, elle demeura gisante et brisée autour de sa base pendant huit siècles. Au milieu du VII siècle de notre ère, les Arabes, sous le commandement de Mohabiah, pillèrent Rhodes et vendirent les débris de bronze à un marchand juif d’Ephèse. Ces déchets, représentait, dit-on, 20 tonnes de bronze. Selon la légende 900 chameaux furent utilisés pour transporter tout ce bronze.

Les jardins suspendus de Babylone

Les jardins suspendus de Babylone étaient situés à Babylone, en Irak.
Ce fut Nabuchodonosor II qui fit aménager ces magnifiques jardins en l’honneur de son épouse Amytis, fille d’Astyage, roi des Mèdes, au VIe siècle avant J.-C., et non, comme le disent les Anciens, pour la reine mythique Sémiramis. Il aurait fait aménager ces jardins pour qu’ils rappellent à son épouse la végétation des montagnes de son pays d’origine.
Leur construction date de 600 av. J-C. Aucun historien grec n’a vu les jardins suspendus, il s’agit en fait de récits ou d’histoires racontées par les soldats.
Ces jardins étaient composés de plusieurs étages en terrasses, soutenus par des voûtes et des piliers de brique. Un immense escalier de marbre reliait ces terrasses, où l’eau, par des vis hydrauliques, était amenée depuis l’Euphrate. C’était un véritable jardin botanique où l’on cultivait les plantes et les arbres de Mésopotamie et ceux des montagnes de Médie. Les fouilles ont révélé les assises du jardin et ses voûtes puissantes dominant le fleuve.
Le mur d’enceinte de Babylone, célèbre par ses deux cent cinquante tours et ses neuf portes de bronze, fut élevé par le père de Nabuchodonosor II, mais il fut achevé par ses successeurs.
La date de leur destruction est inconnue.

Le temple d’Artemis à Ephèse

Il se situe en Turquie, dans l’ancienne ville d’Ephèse. aujour’hui Selcuk, située à 50 km environ au sud d’Izmir.
Le temple d’Artémis (ou Artemision) à Éphèse était l’un des sanctuaires pan-helléniques les plus sacrés.
Les vestiges les plus anciens mis au jour remontent au milieu du VIIIe siècle av. J.-C, mais il est certain que le site a servi de sanctuaire bien avant l’époque à laquelle les fouilles permettent de remonter.
Sur l’emplacement d’un petit temple primitif (8 colonnes sur 4), datant du milieu du VIIIe siècle av. J.-C., et sans doute incendié lors des invasions cimmériennes de 640 av. J.-C., fut édifié au VIIe siècle un nouveau temple, beaucoup plus vaste. Vers le milieu du VIe siècle, le roi Crésus fit raser la multitude de constructions qui s’étaient peu à peu agglomérées autour du sanctuaire et fit élever un nouveau temple. La construction en fut confiée aux architectes Chersiphron, Métagenète et Théodorôs de Samos : sur un soubassement de 155 m sur 60, fut élevé un temple unique dont les 127 colonnes portaient des reliefs sculptés.

Ce temple fut incendié le 6 juillet 356, la nuit où naquit Alexandre le Grand : ce qui fit dire à un historien grec « qu’il ne fallait pas s’étonner que ce temple magnifique, consacré à Diane, eût été brûlé la nuit même qu’Alexandre vint au monde ; parce que la déesse ayant voulu assister aux couches d’Olympiae, fut si occupée, qu’elle ne put éteindre le feu. »
Le feu fut mit au temple de Diane par un certain Erostrate, citoyen obscur d’Ephèse, un malade mental voulant rendre son nom célèbre. Reconstruit sur l’ordre d’Alexandre le Grand, le nouveau temple, qui fut compté par les Anciens parmi les Sept Merveilles du monde, avait des proportions encore plus gigantesques que le précédent: ses colonnes ioniques, parées d’or, s’élançaient à plus de 18 m de hauteur. Sur leur partie inférieure, des scènes à caractère mythologique avaient été sculptées par les plus grands artistes.
Le temple renfermait un grand nombre d’œuvres de sculpteurs célèbres, soit contemporains tels Scopas et Praxitèle, soit du siècle précédent comme Phidias et Polyclète. L’une des plus admirables était une statue de Zeus par Myron (vers 450 av. J.-C), mais la plus vénérée était évidemment la statue d’Artémis : la déesse était représentée la tête entourée d’une sorte de panier; son corps était recouvert de divers symboles de la fertilité et son torse, en forme de faîne, était orné de plusieurs rangées de mamelles. Ce modèle fut reproduit à de multiples exemplaires dans la statuaire de l’Antiquité; on en conserve quelques exemples dans les musées de Naples, du Vatican, du Louvre, etc.
Le temple, qui fut achevé vers le milieu du IIIe siècle av. J.-C., se retrouva isolé après que Lysimaque, en 287 av. J.-C, eut décidé de transférer la ville plus au sud.
Néron, le premier, commença d’en piller les trésors; puis, le sanctuaire fut de nouveau mis à sac par les Goths sous le règne de Gallien (253-268); enfin, il fut définitivement détruit en 399 de notre ère, comme tous les autres temples païens, sous les règnes des empereurs Arcadius et Honorius : transformé en une énorme carrière, ses pierres furent sans doute utilisées pour la construction de plusieurs églises, dont, peut-être, au moins en partie, Sainte-Sophie de Constantinople.

La statue de Zeus à Olympie

La statue de Zeus se trouvait à Olympia sur la côte ouest de la Grèce, dans un temple qui se situe dans la vieille ville.
Cette œuvre, avait été commandée au sculpteur athénien Phidias par les habitants d’Olympie, pour être placée dans le temple de Zeus. Achevée vers 430 av. J.-C., cette statue colossale du dieu assis mesurait 12 m de haut, sur un piédestal de 2 m. La base de la statue fait 6,05m et 1m de hauteur. Le tour de la statue fait 13m. En étant assis il touche presque le plafond du temple.
On la connaît aujourd’hui par des descriptions et des représentations sur des monnaies. Zeus tenait dans sa main droite une statuette de victoire faite en ivoire et en or . Dans l’autre main, il tient un sceptre décoré avec tous les métaux, et au dessus, il y a un aigle. Le visage, les bras, le torse et les pieds étaient en ivoire, tandis que la chevelure, la barbe, les sandales et la draperie qui enveloppait son corps étaient en or. Le trône était d’ivoire et d’ébène sertis d’or et de pierreries.
Au deuxième siècle avant Jésus-Christ, la statue doit être refaite. Au cinquième siècle, lorsque le temple brûle , la statue est à Constantinople.
Cette magnifique statue fut détruite lors de l’incendie qui ravagea le temple en 462.

Le phare d’Alexandrie

Il se situe en Egypte sur l’île de Pharaos (qui a donné le mot «phare») située face à la ville d’Alexandrie.
Il a été localisé en 1995 dans le port même d’Alexandrie par l’archéologue français Jean-Yves Empereur et son équipe de plongeurs.
L’île de Pharaos fut au cours des siècles reliée à la terre ferme par les alluvions du Nil, sur lesquelles on construisit une chaussée et un pont. Le phare, bâti sur l’île, fut commencé sous Ptolémée II Philadelphe et terminé vers 290 av. J.-C. Bâti par Sostrate de Cnide, il était destiné à protéger les navigateurs. Il fut peut-être détruit par un séisme vers le XIVe siècle.

Selon les descriptions d’auteurs arabes comme Idrisi (1153), le phare comptait trois étages: le premier était carré, le second octogonal et le troisième cylindrique. L’ensemble en marbre blanc mesurait environ 135 m (440 pieds) de haut d’où l’on voyait les navires à 100 miles soit 160 kilomètres en mer. Les angles étaient ornés de tritons de bronze qui servaient soit à avertir de l’approche de l’ennemi par des sons terrifiants, soit à porter des miroirs qui, la nuit, réfléchissaient la lumière d’un feu dont la fumée, le jour, signalait aux bateaux l’entrée du port.
C’est l’un des monuments antiques les plus connus et le plus souvent représentés . On a ainsi trouvé jusqu’en Afghanistan  des objets souvenirs avec des reproductions de l’image du phare.

Les pyramides de Gizeh

Aux portes de la ville du Caire se dresse la plus ancienne et la seule survivante des sept merveilles du monde antique: les trois pyramides de Gizeh. Témoignage extraordinaire du génie humain cet ensemble fut élevé par des pharaons en quête d’éternité.Les pyramides sont situées à Gizeh près du Caire, en Egypte.

Ces merveilles étaient des monuments funéraires pour les pharaons, elles renfermaient leur tombeau. Leur construction a duré des générations et nécessité la main d’oeuvre de dizaines de milliers d’ouvriers maçons. Elles étaient déjà considérées comme des monuments antiques au moment où Hérodote les a visitées plusieurs siècles avant J.-C.

Le mausolée d’halicarnasse

Le mausolée était situé dans la ville de Bodrum (sud-ouest de la Turquie).
Ce tombeau, fut élevé par Artémise, la soeur de Mausole qui était également son épouse, satrape de Carie, après la mort de celui-ci en 353 av. J.-C. Elle appela pour ce travail les artistes les plus connus de son temps: pour l’architecture Satyros et Pythéos; pour la sculpture Scopas, Timothéos, Bryaxis et Léocharès. Le tombeau ne fut achevé qu’après la mort d’Artémise (350 av. J.-C.). D’une hauteur totale de près de 43 m, il était entouré de trente-six colonnes et surmonté d’une pyramide ornée d’un quadrige de marbre. La chambre funéraire contenait sans doute les tombes de Mausole et d’Artémise. On attribue une grande partie de la frise représentant un combat des Grecs contre les Amazones et les Centaures au sculpteur Scopas.
Ce monument ne fut détruit, par un séisme, que vers le XIVe siècle. Au 15ème sciècle, les chevaliers de l’ordre de Malte envahissent la région, et décident de construire une forteresse. A partir de 1494, ils commencent à prendre les pierres du mausolée, et en 1522 il n’en reste plus une seule pierre. La forteresse existe toujours à Bodrum, et on peur voir dans ses murs des pierres sculptées et du marbre provenant du mausolée . Des fouilles systématiques entreprises par les Anglais en 1857 ont permis de dégager des fragments importants que l’on peut voir de nos jours au British Museum.